Démontage barillet TAURUS 669 Inox 4 pouces 357 Magnum

D'accord je ne savais pas merci.

C'est surtout que l'huile facilite le glissement des étuis vers l'arrière sous l'effet de la pression, ce qui augmente les efforts sur le bouclier et la carcasse...

Fra78 a écrit:

C'est surtout que l'huile facilite le glissement des étuis vers l'arrière sous l'effet de la pression, ce qui augmente les efforts sur le bouclier et la carcasse...

Je pensais que l'huile brulait au départ du premier coup.

Fra78 a écrit:

C'est surtout que l'huile facilite le glissement des étuis vers l'arrière sous l'effet de la pression, ce qui augmente les efforts sur le bouclier et la carcasse...

Tsss Tsss... C'est une légende urbaine, ça ? L'huile dans les chambres, c'est pour nettoyer. On n'en a pas besoin pour le fonctionnement. Mais de là à dire que ça glisse mieux vers l'arrière de façon indésirable et préjudiciable... Je vais dire une bêtise pour mieux te montrer : s'il n'y a pas d'huile, l'étui résiste, reste collé plus longtemps puis lâche d'un coup sous l'effet du recul, et encore plus vite. Donc ça tape bien plus fort... Tu vois, on peut dire ce qu'on veut avec une certaine logique apparente

L'huile brûle au départ du coup quand le film est extrêmement mince. Sinon, la balle refoule l'huile en excédent jusqu'à ce que ça fasse un bouchon. Et kaboom ou gonflage.

[quote="Philblack"]

Fra78 a écrit:

L'huile brûle au départ du coup quand le film est extrêmement mince. Sinon, la balle refoule l'huile en excédent jusqu'à ce que ça fasse un bouchon. Et kaboom ou gonflage.

Si je comprends bien l'huile ne brule pas et n'est pas éjectée, elle est poussée par l'ogive jusqu'à provoquer un bouchon et une suppression ?

Pourtant rien ne l'empêche de sortir.

Je restais dans l'idée que l'huile influençait la prise des rayures du canon par l'ogive modifiant sa trajectoire.

Le fait de mettre de l'huile dans le canon jouait pour moi sur la précision de l'arme, mais en aucun cas je ne pensais qu'elle pouvait détériorer l'arme.

Si tu préfères, en cas d'excès d'huile, le diamètre du canon rétrécit, forcément. Et comme comme la balle ne repoussera pas l'huile assez vite dehors et que l'huile est incompressible, ce serait comme de tirer du .44 dans un canon de .38. Ça fait gonfler. Ou même éclater. C'est moins risqué dans un barillet (plus court et cotes moins serrées en sortie), mais on évite aussi.

Oui je comprends je n'avais pas pensé à cela.

J'ai vu qu'ils vendent des tampons de nettoyage à mettre sur un adaptateur cela convient pour nettoyer le canon de l'excédent d'l'huile ?

Philblack a écrit:

Tsss Tsss... C'est une légende urbaine, ça ?

Malfatti n°6 p 48 :
"Nous avons expliqué comment, par un effet d'autofrettage de la douille, la pression transmise par le culot sur la cuvette de tir est inférieure de 20 à 25 % à la pression tangentielle...On a donc intérêt à bien sècher les douilles et la chambre de l'arme avant le tir."

Légende urbaine ?

Tu n'as pas dû bien saisir le contenu de ce que tu cites, qui correspond en réalité à ce que j'ai expliqué plus haut pour la balle et le canon. A la différence près que la douille, c'est par l'intérieur et que la balle, c'est par son avancée. L'huile qui enroberait l'étui dans une chambre peut aussi, par son incompressibilité, gonfler la chambre quand l'étui se gonfle sous la pression. Rien à voir avec le fait que l'huile va faciliter le glissement de l'étui vers l'arrière. Juste pour dire, l'instant T où la douille gonfle intervient infiniment plus vite que celui où elle recule

Si vous êtes sûr de vous....
Dommage que ce ne soit pas le cas de la majorité des spécialistes. Vérifiez un peu vos sources.
Fin de la polémique.

Philblack a écrit:

Tu n'as pas dû bien saisir le contenu de ce que tu cites, qui correspond en réalité à ce que j'ai expliqué plus haut pour la balle et le canon. A la différence près que la douille, c'est par l'intérieur et que la balle, c'est par son avancée. L'huile qui enroberait l'étui dans une chambre peut aussi, par son incompressibilité, gonfler la chambre quand l'étui se gonfle sous la pression. Rien à voir avec le fait que l'huile va faciliter le glissement de l'étui vers l'arrière. Juste pour dire, l'instant T où la douille gonfle intervient infiniment plus vite que celui où elle recule

Bien lire "autofrettage" et regarder: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Tu dit très justement que la douille gonfle bien avant de reculer et quand elle gonfle qu'elle se colle à la chambre ce qui la solidarise au barillet et réduit le stress sur la carcasse. Même si la pression n'est pas à son pic quand la douille appuie le plus fort sur son cul ce phénomène reste valable.

C'est d'ailleurs dangereux dans les fusils car ça bouffe les tenons de verrouillage a une vitesse folle. Après ça va dépendre des calibres (et probablement du polissage de la chambre), une 7.62*39 s'extrait facilement donc le frettage fait pas grand chose, sur un révo la douille est droite donc je soupçonne ce phénomène d'être assez important.

Je n'ai pas dit non pus que la douille ne reculait pas, j'ai dit que le premier danger de l'huile excédentaire était que ça puisse gonfler.

Philblack a écrit:

Tsss Tsss... C'est une légende urbaine, ça ? ...

Pas du tout. le phénomène est bien connu et surtout présent dans les carabines de gros calibre, où l'huile dans une chambre va empêcher le frettage de la douille contre la chambre. La cuvette de tir va supporter une pression beaucoup plus fort au départ du coup que prévu, alors que normalement ce sont les parois de la chambre qui doivent supporter la plus grande partie de la pression. Le système de verrouillage (tenons) risque de s'user prématurément si la pratique est répétée et usuelle. De plus les douilles portent dans ce cas un signe flagrant de surpression (culot maté et marquages effacés, amorce laminée) alors que la charge est tout à fait normale.
Alain F. Gheerbrant parle de ce phénomène dans son manuel de rechargement (le premier est en rupture et la seconde édition devrait sortir bientôt).   

On parlait d'un revolver ;)Puis d'essuyer les chambres et tout ce qui contenait étui et balle. Une fois ça dit (qui évite tout inconvénient, ou au maximum), c'est assez différent et on ne compare pas la force exercée par un culot sur un système de fermeture d'une carabine de gros calibre et celle d'un recul de la douille dans le barillet qui viendrait taper sur le bouclier. Ne mélangeons pas tout non plus.