gonflement barillet

Hello, petite question sur le .357 mag. J'ai entendu parler d'un gars qui avait eu son barillet gonflé après avoir tiré avec du .357 mag. Cela est-il possible? Si oui, est-ce que ça peut arriver avec une balle d'usine ou bien est-ce du à un mauvais rechargement lorsque ça arrive?

Hello,

Le seul problème que j'ai rencontré avec du 357 mag et du 44, c'est la douille qui gonfle légèrement et qui a de la peine à sortir du barillet. Cela se produisait avec de la munition "costaude" type UMC... Par contre, jamais entendu parlé de barillet qui gonflait. désolé...

lecorse a écrit:

Hello,

Le seul problème que j'ai rencontré avec du 357 mag et du 44, c'est la douille qui gonfle légèrement et qui a de la peine à sortir du barillet. Cela se produisait avec de la munition "costaude" type UMC... Par contre, jamais entendu parlé de barillet qui gonflait. désolé...

Ne sois pas désolé... au contraire ça me rassure

Ouais, je ne vois pas trop comment un barillet pourrait gonfler? Par contre, Molon Labe nous avait posté quelques photos de revolvers ayant littéralement explosé. Je ne me rappelle plus dans quel sujet il avait mis ces photos.

Quant au gonflement des étuis, je ne l'ai pas expérimenté avec du .357 mag, mais bien avec… du .22LR!!! Dans mon revolver, les étuis de la plupart des marques ont tendance à se dilater et à devenir difficiles à extraire. En fait, les seules qui ne me posent pas de problème d'extraction, ce sont les différentes CCI que j'ai essayées (Minimag, Velocitor et Stinger)… Mais je peux imaginer que le phénomène puisse se produire pour d'autres calibres.

A+

Si déjà vu sur un S&W un gonflement du barillet sur trois chambres , un patrol je crois , qui a justement une roulette trés épaisse et surdimentionné , à croire que le métal est ici d'une dureté moindre..

Ca ne semble donc pas être vraiment courant. Heureusement Je reste toujours un rien parano par rapport à d'éventuels problèmes avec une arme. Je suppose que ça passera avec le temps

un barillet tout comme un canon peut gonfler sans problème (j'en ais fait les frai sur un .455 webley) en cas de surpression moyenne, c'est invisible à l'oeil nu mais ça bloque quelque part.

La surpression étant du a un mauvais chargement ou circonstance particulière (balle coincé dans le canon etc), les AAF peuvent encaisser des tas de choses,

tir dans l'eau, canon huilé, balle en travers du canon, surpression, etc

J'ai vu un barillet de Smith 626 qui avait gonflé. C'etait une arme de club qui avait été louée par un gars, pour faire des expériences à bases de munitions "maison".
Je ne me souviens plus de ce qu'il avait mis comme poudre ou comme additif. Phosphore? Magnesium peut-etre...

Malade...

Z.

Bonjour à tous,

J'ai vu il y a peu un K38 avec une chambre gonflée après tir d'une cartouche probablement surchargée. C'était presque invisible à l'oeil nu mais il était extremement difficile d'extraire les étuis tirés ensuites dans cette chambre car ils en prenaient la forme au tir! résultat: un K38 à 5 coups, une chambre inutilisable!

j'ai eu l'occasion d'envoyer au pilon l'arme d'un tireur - qui se débarassait de celle-ci

un K 38 - parfait état - bronzage superbe - mais.....

une encoche de verrouillage avait litéralement explosé - c'est à dire que le métal au fond de l'encoche avait disparu -

la chambre correspondante semblait être chambrée pour du 380 et pas du 38 - une douille se baladait allégrement dedans et au tir la dite chambre avait tendance à frotter sur la cage.

moralité rechargement maison - à la louche - l'arme n'avait pas aimé.
bon la supression était "modérée" puisque le métal (hormis dans l'encoche de verrouilage) avait tenu.

arme invendable en l'état et comme son propriétaire ne voulait pas faire de frais dessus - il l'a cédé à l'état pour destruction -

j'ai vu ça sur un s&w !!cartouches rechargées plein pot et oubliées en plein soleil !!resultat d'un 6 coups il est passé a quatre en 2 Sc

Ok, donc en conclusion si on a un usage normal, ça ne craint rien. C'est rassurant.

natael a écrit:

Ok, donc en conclusion si on a un usage normal, ça ne craint rien. C'est rassurant.

C'est surtout un usage normal de la doseuse qu'il faut faire!

Langelot a écrit:

natael a écrit:

Ok, donc en conclusion si on a un usage normal, ça ne craint rien. C'est rassurant.

C'est surtout un usage normal de la doseuse qu'il faut faire!

Oui, surtout qu'on pense investir un jour dans le matériel pour le rechargement.

C'est effectivement la cause numéro 1 des casses sur une arme, de la munition rechargée. Faut vraiment savoir ce que l'on fait et être concentré pour recharger, car un mauvais dosage et ça peut être une catastrophe...

Et personnellement je suis pas partisant de mettre de la rechargée dans une arme comme mon futur Nighthawk à 4500frs, surtout que la garantie est annulée si on utilise pas de la munition de fabrique...

Bha je ne tire pratiquement que de la rechargée depuis 13 ans...
Il faut vraiment avoir la tête ailleurs pour rater des cartouches.
Surtout qu'une magnum, généralement, on remplis l'étuis raz la gueule, donc si double charge, ça déborde...

Le seul truc à craindre c'est la référence de la poudre. Il ne faut pas se tromper avec la doseuse, ni mélanger. Avec un minimum d'organisation, l'erreur est impossible!

Z.

NEGATIF - l'erreur n'est pas impossible -

c'est avec des certitudes comme celle-là qu'il arrive des problèmes -

si sur un 686 une double dose de BA 10 dans une 38 SP WADCUTTER ça fera un peu plus de bruit ca secouera un peu plus - mais l'arme tiendra le coup facilement (elle est prévue pour tirer de la munition péchue) - le résultat dans un K 38 sera désastreux.

et la double dose de BA 10 dans une 38 spécial c'est trés facile - ça passe inaperçu - parce que 0.32 gramme ça se loge aisément dans l'étui.

pour le rechargement, il faut se créer un protocole - strict et rigoureux et le respecter - au moindre doute, à la moindre hésitation on arrête tout et on démonte le lot de munitions.
dans une arme d'épaule c'est encore pire - 2.85 grammes de N 140 ou 3 grames le résultat ne sera pas le même - une doseuse ça se contrôle en cours de chargement - une balance se vérifie etc...etc.....

idem pour le nettoyage - le démontage d'une arme - protocole de sécurité
l'arme est considérée chargée - avant toute intervention - mise en sûreté de l'arme - vérification visuelle et tactile et après seulement on intervient.

trop de confiance amène au pépin.

SACM 35A a écrit:

NEGATIF - l'erreur n'est pas impossible -

c'est avec des certitudes comme celle-là qu'il arrive des problèmes -

si sur un 686 une double dose de BA 10 dans une 38 SP WADCUTTER ça fera un peu plus de bruit ca secouera un peu plus - mais l'arme tiendra le coup facilement (elle est prévue pour tirer de la munition péchue) - le résultat dans un K 38 sera désastreux.

et la double dose de BA 10 dans une 38 spécial c'est trés facile - ça passe inaperçu - parce que 0.32 gramme ça se loge aisément dans l'étui.

pour le rechargement, il faut se créer un protocole - strict et rigoureux et le respecter - au moindre doute, à la moindre hésitation on arrête tout et on démonte le lot de munitions.
dans une arme d'épaule c'est encore pire - 2.85 grammes de N 140 ou 3 grames le résultat ne sera pas le même - une doseuse ça se contrôle en cours de chargement - une balance se vérifie etc...etc.....

idem pour le nettoyage - le démontage d'une arme - protocole de sécurité
l'arme est considérée chargée - avant toute intervention - mise en sûreté de l'arme - vérification visuelle et tactile et après seulement on intervient.

trop de confiance amène au pépin.

Oui, ça je suis d'accord. Avec les armes, je mets beaucoup de rigueur dans tout mes faits et gestes. C'est un sport pour lequel l'erreur n'est jamais permise.

natael a écrit:

Oui, ça je suis d'accord. Avec les armes, je mets beaucoup de rigueur dans tout mes faits et gestes. C'est un sport pour lequel l'erreur n'est jamais permise.

Avec les armes, erreur rime rapidement avec horreur!

La sécurité c'est le principe même du tir, que l'on soit à la cible ou devant sa 007! Quand je dis que l'erreur est impossible, certe, j'exagère! L'homme est faillible, bien sur.

Ce que je veux dire c'est que si l'on s'organise bien, il n'y a vraiment pas de raison de se faire du mal.

Et puis bon, hein, perso, je n'ai que des armes de qualité. Faire exploser un barillet de 26-2 avec une 38, ça ne risque pas de m'arriver! (ou alors en chargeant à raz à la cordite? Pour le coup, je l'aurais cherché!).

L'autre avantage du rechargement, et pas des moindres, c'est la possibilité de tirer les armes anciennes! J'ai un 1911A1 de 1943. Quand je vois les spec de la munition de guerre et celles des manufacturées actuelles, j'ai peur pour mon joujou (et accessoirement pour ma santé).

Donc je presse mes cartouches avec délicatesse et je les tire avec amour!
C'est que je l'aime mon p'tit poulain!



Z.

bonjour a tous!
j'ai vu le cas sur des S&W. En effet, l'encoche de verrouillage du barillet est juste en face du forage de la chambre, là ou le metal est le plus mince. la moindre surpression fait gonfler le barillet a cet endroit, avec difficultés d'extraction des douilles, sans aller jusqu'à l'eclatement. (j'ai vu un barillet de K38, après le tir de quelques dizaines de milliers de 38 Wadcuters qui présentait ce defaut sur 2 chambres.