Le Beretta 92S de surplus des Carabinieri

Le 92F à souffert de quelques problèmes suite à son adoption par l'armée US, les ruptures de culasse 14 pcs au total ont données jour au 92FS depuis plus de problème a signaler de ce côté ci ( n'oublions pas le nobre de Glock avec une culasse fendues après quelques dizaines de milliers de coups ) il y a plusieurs 92FS qui ont passé les 80'000 à 100'000cps sans casse. il semble que la fragilité des culasses provenait d'un lot de culasses destinée à la gendarmerie française au début de son adoption, ce lot aurait été vendu à l'armée US Beretta n'arrivant pas à suivre avec sa production. Ces culasses avaient un peu plus de tellurium sur demande de la France. Le verrou est à changer tous les 20'000cps le plus important c'est le ressort récupérateur tous les 5'000cps. Les problèmes de fiabilité des troupes US venaient de chargeurs de sous-traitant qui ne fonctionnaient pas avec le sable irakien. Aucun soucis avec les chargeurs d'origine. Les soldats US ne sont quasi pas formés au tir à l'arme de poing certains n'ayant jamais tiré avec arrivés au front, ceci explique le problème de précision relaté par des soldats qui ne savent pas tirer. Les pistolets sont transmis d'unités en unités et ne sont pour la pluparts pas entretenus par les arsenaux, pas de ressorts réupérateur ou verrous remplacés, pas huilés etc... Dans le programme de remplacement du M1911A1 le berretta s'est révélé le plus fiable avec le P226 juste derrière, idem pour la précision, à la fin des test les 2 étaient identiques aux niveaux des points obtenus.

Voilà mon bestiau ,hier, au stand. Acheté neuf en 2002 il a tiré 25000 cartouches manufacturées sans aucun dérangement ni bris de pièce. Tout y est d'origine, y compris le ressort récupérateur.  Il est toujours aussi précis. Il apparait un peu gris sur cette photo prise avec mon téléphone mais en vrai il est bien noir..

C'était une belle arme que j'ai porté quand j'étais Gendarme Auxiliaire (appelé du contingent) en 2001. Dans mes derniers mois de service, les problèmes de fiabilité du MAS G1 liés à la glissière a entrainé un gros mouvement d'habilitations en catastrophe des Gendarmes d'actives sur le MAC 50 !

ROLLAND a écrit:

Acheté neuf en 2002 il a tiré 25000 cartouches manufacturées sans aucun dérangement ni bris de pièce.

C'est vrai que je n'ai pas souvenir d'avoir jamais eu un seul dérangement sur aucun de mes Beretta. Même le 92 FS de location qui a encaissé accidentellement une boite de 9mm surchargées n'a pas bronché.

Quand on y pense, c'est assez extraordinaire.

Et j'adore la patine que prennent ces semi-automatiques avec le port, l'usure etc.

Vash a écrit:

ROLLAND a écrit:

Acheté neuf en 2002 il a tiré 25000 cartouches manufacturées sans aucun dérangement ni bris de pièce.

C'est vrai que je n'ai pas souvenir d'avoir jamais eu un seul dérangement sur aucun de mes Beretta. Même le 92 FS de location qui a encaissé accidentellement une boite de 9mm surchargées n'a pas bronché.

Quand on y pense, c'est assez extraordinaire.

Et j'adore la patine que prennent ces semi-automatiques avec le port, l'usure etc.

Sur les revolvers, ça donne un cachet.
Sur les pistolets, je trouve ça moyen... Je me souviens qu'au travail, au bout de quelques années à peine et de 3 séances de 30 cartouches annuelles, le traitement de surface du 2022, notamment sur le canon, était rayé, griffé. Ca faisait vraiment arme bon marché...
Il y a longtemps, un soir, j'ai pris du papier de verre très fin pour carosserie et de l'eau et j'ai viré toute cette merde sans vraiment beaucoup d'effort, c'est dire !
J'ai depuis un SIG 2022 avec un canon inox, bien plus seyant !

Vash a écrit:

Quiconque me connait un minimum sait que j’affectionne particulièrement les pistolets Beretta 92.
Cette arme, je l’ai découverte dans le film « L’arme fatale 1 », film d’action des années 80 qu’on ne présente plus, et qui allait solidement ancrer mon admiration pour toujours.

J’ai eu, tous modèles confondus (S, F, FS, FS Centurion, FS Inox) une dizaine d’exemplaires.

Hello,

J'arrive bien tard dans cette conversation.
Comme je suis, pour la énième fois, en train de revoir la série des l'arme fatale,
mais que depuis la fois précédente, je suis devenu tireur,
je me suis lancé et j'ai fait une séance au Beretta 92 !
J'ai bien aimé ça (je tire habituellement avec un SIG P226)
au point de me dire, et si je m'en offrais un.
J'ai vu un 92 FS pas trop cher chez mon armurier habituel, en bon état, tu penses que ça vaut le coup ?

Merci pour le reportage détaillé !

Tom

Hello

Autant la fiabilité du 92F(S) est exceptionnelle, autant son ergonomie peut se discuter, en particulier pour des manoeuvres qui demandent de prendre en main la culasse (retrait des cartouches, réaction immédiate, réaction complémentaire, etc.).

Ca n'est pas que ca soit impossible, mais il y a des gestes très précis à apprendre et à respecter et il faut tomber sur une personne qui connait vraiment les B92F. Personnellement, je les ai vu faire par un adjudant des forces françaises qui a une très grande expérience. Cette connaissance est largement moins répandue en Suisse.

marieno a écrit:

Hello

Autant la fiabilité du 92F(S) est exceptionnelle, autant son ergonomie peut se discuter, en particulier pour des manoeuvres qui demandent de prendre en main la culasse (retrait des cartouches, réaction immédiate, réaction complémentaire, etc.).

Oui, il y a ça aussi.
je n'ai pas fait de tir tactique avec ce Beretta,
mais en effet, je vois bien que ces manoeuvres-là
réclament des gestes bien particuliers.

Tom_de_Jussy a écrit:

marieno a écrit:

Hello

Autant la fiabilité du 92F(S) est exceptionnelle, autant son ergonomie peut se discuter, en particulier pour des manoeuvres qui demandent de prendre en main la culasse (retrait des cartouches, réaction immédiate, réaction complémentaire, etc.).

Oui, il y a ça aussi.
je n'ai pas fait de tir tactique avec ce Beretta,
mais en effet, je vois bien que ces manoeuvres-là
réclament des gestes bien particuliers.

Eh bien moi j’en ai fait, et pas plus tard que ce week-end. Un entraînement complet avec équipement et tout. Et bien, j’arrivais à faire toutes les manips aussi rapidement (voire plus rapidement que certains) équipés de Glock.

Alors oui, le kit Beretta Decocker et le port de gants m’ont pas mal aidé, mais tout de même, c’est 100% possible.

Pour rappel, il s’agit d’un 92 FS Centurion légèrement amélioré (ressort récupérateur, kit détente, kit decocker, mire Novak), avec un holster artisanal sur base Ghost Glock, modifié pour accueillir un Beretta 92F.

Le probleme du 92fs c est le levier de désarmement du chien qui en faisant les manips peut se mettre en position de sécurité ce qui empêche le départ du coup. Le truc avant de presser la detente est de pousser le pouce de la main qui tient l arme en avant, comme ca si le levier est en bas ca le remonte automatiquement .

slukatr a écrit:

Le probleme du 92fs c est le levier de désarmement du chien qui en faisant les manips peut se mettre en position de sécurité ce qui empêche le départ du coup.  Le truc avant de presser la detente est de pousser le pouce de la main qui tient l arme en avant, comme ca si le levier est en bas ca le remonte automatiquement .

D'où l'intérêt du MAS G1 ou du Beretta 92 G: dans le pire des cas le tireur se retrouve en "double action". Pour une fois les Français ont pris une bonne décision en fabriquant  le MAS, échaudés qu'ils étaient par le PA 50 dont le levier de sureté manuelle se mettait sur "ON" dès qu'on armait vivement la culasse. La seule façon de gérer le problème était de coller à l'araldite* le dit levier....

*https://fr.wikipedia.org/wiki/Araldite

L'horrible sureté manuelle du PA 50 en position "ON"... difficile de faire pire !

slukatr a écrit:

Le probleme du 92fs c est le levier de désarmement du chien qui en faisant les manips peut se mettre en position de sécurité ce qui empêche le départ du coup.  Le truc avant de presser la detente est de pousser le pouce de la main qui tient l arme en avant, comme ca si le levier est en bas ca le remonte automatiquement .

D'ou l’intérêt de monter un kit Decocker, comme je l'ai mentionné.

L'armée US voulait un pistolet qui pouvait être porté chambré ET assuré, ce qui à donné le 92F, seule la France a demandé le levier de sûreté en rappel automatique devenu le 92G. Etonnamment, on l'a peu vu chez les armuriers, alors que c'était la version idéale, probablement parceque les gens voulaient le même modèle que l'armée US. Le kit conversion G que j'ai vu est trop proéminent pour moi, côté droite et surtout très laid, mais c'est perso.

slukatr a écrit:

Le kit conversion G que j'ai vu est trop proéminent pour moi, côté droite et surtout très laid, mais c'est perso.

Comme tu dis, c’est perso. Moi perso, je m’y suis habitué, mais surtout, quand on l’utilise on ne le remarque même pas.
Et puis c’est très pratique. Une vraie plus value et ça ouvre les portes du tir tactique et rapide sans cet horrible défaut de mise en sécurité inopinée.

Ah le Beretta 92 Bashing. Pas parfait mais tellement sexy !

Je lui reproche surtout la forme de la plaquette, plus large côté droit, dont l'angle me heurte à l'articulation du pouce (suis gaucher). Ça ne devait pas gêner à son époque où la prise en main haute, pouce sur pouce, n'était pas arrivé à la mode.

Il est vrai que la localisation du levier de sûreté favorise son enclenchement lors du chambrage. Wilson Combat propose un profil compact.

Cassius a écrit:

Il est vrai que la localisation du levier de sûreté favorise son enclenchement lors du chambrage. Wilson Combat propose un profil compact.

Sauf erreur, le kit Wilson Combat est une sécurité de type On/Off. Simplement plus fine que l’originale et surtout, pas ambidextre.
Je préfère le kit Beretta de type decocker, c’est précisément ce dont j’ai besoin, car lors de manipulations le problème est qu’il m’arrivait assez souvent de l’enclencher involontairement, ce qui rendait l’arme inopérante au moment critique.
J’ai essayé le Centurion en tir de combat récemment, en décockant avant chaque remise à l’étui, j’étais aussi rapide et précis que les autres (même plus rapide que certains) équipés de Glock. La double action du premier coup ne m’a pas handicapé.