Comment retourner sa veste avec dignité.Je confirme, dit et répète que la législation britannique interdisant quasiment toutes les armes était un échec sanglant.
Idem pour ses "clones" canadiens et australiens, lesquels n'ont pas davantage que leur modèle anglais amélioré les statistiques de la criminalité armée, mais les ont bel et bien empiré. Et le fait que l'ex-candidate Ségolène Royal ne soit pas de cet avis n'a pas contribué à modifier le nôtre, basé sur des faits et non des phantasmes idéologiques.
Rappelons les faits en question: (pour ceux qui subissent des pertes de mémoire) "il semblerai que cela commence à se soigner ?" Bref : depuis l'interdiction totale de 1997 dans ce pays
les crimes avec armes à feu ont augmenté que de 97%, et ceux impliquant des armes de poing ont doublé !! C'est pourquoi les dernières nouvelles "grande-bretonnes" en matière d'armes et de tir ne manque pas de sel.
Pour le quotidien "banal": suite aux cinq meurtres par armes à feu survenus rien qu'en février dernier dans la seule ville de londres, Tony Blaire menaçait les possesseurs d'armes illégales (il n'y en a plus d'autres) ayant servi à des actes criminels d'une condamnation automatique à cinq ans de prison, et ce dès l'âge de 17 ans. C'est reconnaitre clairement que les armes pullulent aux mains des truands mineurs y compris (pour ne pas dire surtout). Mais avec l'éradication des méchants tireurs licenciés au casier judiciaire vierge, (c'est un comble), seuls responsables des violences criminelles comme chacun sait, n'a pas porté ses fruits angéliques ?
Peut-être à cause de ce constat d'échec visible par tout observateur un tant soit peut honnête et sérieux, il semble que le labour Party au pouvoir mette de l'eau dans sa Guinness. Il a publié un document " déclarant qu'il était nécessaire de travailler avec les associations de tireurs pour
démystifier" les armes à feu. On y lit que "les ministres du gouvernement ont bien pris note des avantages que présente la formation des jeunes gens à ce sport, en termes de sécurité, d'autodiscipline et de responsabilité", et soutiennent à fond
(sic) les fédérations de tir. Fermez le ban!
Les écoles sont encouragées à promouvoir le tir auprès des jeunes dès l'âge de 12 ans, et une "semaine nationale de tir" a même eu lieu en mai dernier, avec le soutien du ministre des sports.
Ce dernier, M.Richard Caborn, souhaite également une législation moins stricte en matière d'acquisition et de détention d'armes de poing. Il a déclaré de surcroit que " le tir sportif bénéficierait d'une part substantielle des 600 millions de livres (884 millions d'euros) destinés à accroitre les chances de la Grande-Bretagne de remporter des médailles aux jeux olympiques se tenant à londres en 2012".
Merci à saint Roland Garros (promoteur du tir aux J.O. et tireur émérite lui-même)!
Les futures jeux olympiques jouent ici un double rôle. Le premier est classique: la plupart des gouvernement sont prêts à tout pour que leur pays remportent des médailles. La promotion du tir au rang de discipline politiquement correcte est donc de bonne guerre dans ce heurt de fiertés nationalistes. On a vu bien pire: Souvenez-vous des nageuses est-allemandes auxquelles on insufflait de l'air dans les intestins via le rectum pour augmenter leur flottabilité... ( là il fallait en vouloir).
Le deuxième rôle est plus subtil: plutôt que de reconnaître un échec patent, et de s'excuser d'avoir persécuté et spolié des centaines de milliers d'honnêtes gens pour le plus grand profit des voyous, le gouvernement britannique revient sur sa politique de diabolisation du tir et d'interdiction des armes par le biais des "valeurs olympiques". Mine de rien, ce qui lui épargne un mea culpa public, enrobé de sucre la pilule amère à avaler pour les anti-armes, et ménage la susceptibilité des militants travaillistes.
Cela dit, qu'importe le flacon pourvu que le whishy soit bon.... à prendre. Peut-être que le bout du tunnel est proche pour nos amis britanniques tireurs et amateurs d'armes, qui ont vraiment été traités pendant dix ans de façon ignoble, et je pèse mes mots! "sens parler des somme colossales que cela à couté au contribuable à fond perdu. ( en centaines de millions de livres ).
A bientôt.