Salut,
En fait, la saison n'est pas encore tout-à-fait finie: on a le tir du Ruetli dimanche prochain, et notre tir de clôture le dimanche 27. On finira la saison par le tir de nuit à Sonceboz, ce sera le 1er novembre pour l'équipe (j'ai vu qu'on avait annoncé 17 personnes, ça c'est du contingent!)
Après, ça se gâte. Les aficionados iront prendre des grassouilles au tir de la St-Martin. Comme je bosse pour une boîte de sécurité depuis une année, j'ai accès une fois par mois au stand souterrain, avec le club de tir de l'entreprise. Sinon, il reste l'air comprimé effectivement. J'ai un couloir de pile 10 mètres dans ma cave, j'ai installé une cible réglementaire à 140 cm de hauteur, comme il se doit.
La poignée de papys survivants de mon club "B" s'entraîne une ou deux fois par semaine dans un vrai stand 10 m. (20 pas de tir, "téléphériques" et cibles électroniques), j’avoue que je suis de moins en moins assidu.
D'abord parce que mes vieux copains tirent tous sur appui désormais, je suis le seul de la bande à tirer à bras franc. Parce que je n'ai pas encore l'âge, parce que je n'aime pas ça, et parce que le dessous de la crosse de mon vieux FAS-606 n'est pas plat, donc ne peut pas être posé sur la tige horizontale du dispositif. Et parce que je peux faire pchiitt pchitt tout seul dans ma cave, pas besoin de faire 10 bornes en voiture pour ça...
Ensuite et surtout parce que le tir à l'air comprimé n'est pas aussi indispensable que certains le prétendent. Certes, c'est une bonne école. Oui, si on commence ensuite la saison en mars avec un Hämmerli 280 ou un SP20, on reste dans une logique de progression cohérente. Mais jouer avec une détente à 500 g. est contre-productif si on sait qu'on tirera ensuite le reste de la saison avec la détente à 1400 g. d'un P210, ou "un peu" plus quand on s'amuse avec le "bizarre" (Glock, P220, etc.)
Pour rappel, je m'entraîne régulièrement, en tir à sec comme en tir réel avec les 5 bons kilos de la DA de mon P239, ça c'est formateur! Je m'amuse à passer des petits programmes d'entraînement, 5 coups main droite, 5 coups main gauche (si, si, c'est possible! Il faut "juste un peu" s'entraîner...), et 5 coups à deux mains, en DA pour le fun. De préférence à 50 mètres, on voit mieux ce qu'on fait.
Après, tu peux reprendre n'importe qu'elle arme, avec n'importe quel poids de détente, ce n'est plus jamais un problème. Ah oui: j'ai toujours un GripMaster au bureau, ou dans une poche. Ce n'est pas une arme, ça vaut 10 dollars sur l'Abaille, et c'est plus efficace pour muscler ses petits doigts que tous les Feinwerbau LP44 de la création.
En plus de mes FAS-606 "de match" (de 1989, mais de match!), j'ai un Weihrauch HW40. C'est un truc typé loisir qui se trouve pour 160 francs dans n'importe quelle bonne armurerie. La bestiole est d'une précision plus que correcte, on tient le 9 de la cible de match avec des plombs de qualité (0,46 g). Et on peut s'entraîner au tir à deux mains, ce que ne permet pas une arme de match. Le problème? la détente du HW40 est plus légère encore que celle de mes FAS! Donc... ça ne va pas.
J'explique: pour qu'un entraînement soit valable, il faut travailler "dans le dur". Augmenter la difficulté. L'adage est connu des pioupious: "entraînement difficile, guerre facile". Je ne peux pas entraîner le lâcher avec une détente à 300 g, quand mon arme de match fera 1500 g. Donc... autant travailler en tir à sec avec mon P239.
Amitiés,
A+,
le Jef-vivement-fin-mars!